L’expertise médicale EM en cas de faute inexcusable constitue un élément essentiel dans le domaine juridique et notions médicales. Lorsque des professionnels de la santé commettent une faute grave et indiscutable, causant un préjudice irréversible à un patient, une expertise médicale préparé par un professionnel du droit est réalisée afin de déterminer la responsabilité de ce dernier. Cette expertise repose sur l’analyse approfondie des actes médicaux, des protocoles suivis et des connaissances médicales en vigueur. Elle joue un rôle crucial dans la reconnaissance et la réparation des dommages subis par les victimes de telles fautes.

La faute inexcusable de l’employeur

La faute inexcusable de l’employeur est un concept au titre juridique clé dans le droit de la sécurité sociale. Elle se produit lorsqu’un accident du travail ou une maladie professionnelle survient en raison de la négligence de l’employeur à respecter son obligation de sécurité et de protection de la santé de ses salariés. Cela implique de lancer une procédure liée au poste de préjudice subi tels que des préjudices moraux et perte de revenus financiers !

Selon l’article L452-1 du Code de la sécurité sociale, « En cas d’accident du travail, la faute inexcusable de l’employeur est constituée lorsque celui-ci avait ou aurait dû avoir conscience du danger auquel était exposé le salarié et qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour l’en préserver« . C’est donc un manquement grave de l’employeur à son obligation de sécurité.

Selon le Code de la sécurité sociale, les reconnaissances d’une faute inexcusable de l’employeur ouvrent droit à une indemnisation complémentaire pour le salarié victime. Les montants de cette indemnisation sont déterminés en fonction de la gravité de l’accident, de la reconnaissance de la faute de l’employeur et du préjudice subi par le salarié.

La procédure pour faire reconnaître une faute inexcusable implique généralement l’intervention d’un avocat, d’un médecin expert et le recours à une expertise médicale. Cette dernière, réalisée par un médecin expert agréé, a pour but de déterminer l’incapacité du salarié et d’évaluer le préjudice subi.

La décision des reconnaissances de la faute inexcusable est rendue par le tribunal des affaires de sécurité sociale. En cas de désaccord avec cette décision, la victime ou l’employeur peut faire appel devant la cour d’appel. Si le désaccord persiste, un pourvoi en cassation peut être envisagé.

Si la faute inexcusable est reconnue, la caisse primaire d’assurance maladie peut attribuer au salarié une rente majorée. Ces majorations sont calculées en fonction du taux d’incapacité permanente de la victime, qui peut être doublé en cas de faute inexcusable.

L’expertise médicale faute inexcusable

L’EM est un aspect fondamental dans le cadre d’une faute inexcusable de l’employeur (FIE). Elle permet d’évaluer le préjudice subi par le salarié suite à un accident du travail ou au titre d’une maladie professionnelle.

En vertu du Code du travail, tout employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et protéger ses salariés. Lorsque l’employeur manque à cette obligation de sécurité et que cela conduit à un accident du travail ou à une maladie professionnelle, on parle de faute inexcusable. L’expertise médicale est alors nécessaire pour établir la réalité du poste de préjudice et son lien avec la faute de l’employeur.

La procédure se déroule en plusieurs étapes. Premièrement, la victime ou son avocat engage une action en reconnaissance des préjudices et de la faute inexcusable devant le tribunal des affaires de sécurité sociale. En cas de désaccord sur la décision rendue, la partie défavorisée peut faire appel.

L’expert médical joue un rôle essentiel dans cette procédure et en application avec les articles du Code de la sécurité sociale. Il est choisi par le tribunal (la Cour compétente) et doit posséder un agrément délivré par la Caisse d’Assurance Maladie. Il établit un rapport détaillé sur l’état de la victime, l’incapacité permanente ou temporaire résultant de l’accident ou de la maladie, ainsi que les préjudices qui en découlent.

Selon les conclusions de l’EM, la victime peut prétendre à une indemnisation pour compenser ses préjudices. Cette indemnisation peut prendre plusieurs formes : une rente, des majorations de la rente d’accident du travail, une indemnisation au titre des préjudices personnels, etc.

Le taux d’incapacité déterminé par l’expert médical est également crucial pour calculer les montants de l’indemnisation. En cas de faute inexcusable, ce taux peut être doublé.

En cas de contestation de l’expertise, le salarié peut demander une contre-expertise à ses frais. Il peut aussi faire appel à un conseil médical pour l’accompagner tout au long de la procédure.

Si la cour d’appel confirme la décision du tribunal, l’employeur (ou la société utilisatrice en cas d’accident d’un travailleur temporaire) peut se pourvoir en cassation. Cependant, la Cassation n’examine pas les faits de l’affaire, mais vérifie la correcte application du droit par la cour d’appel.

Il est essentiel que les professionnels médicaux et avocats impliqués dans ce processus aient une compréhension approfondie de la réglementation en matière de sécurité au travail. C’est la seule façon de garantir une réparation équitable pour la victime.

En somme, l’EM est un outil précieux pour démontrer la faute inexcusable de l’employeur. Grâce à elle, les victimes d’accidents du travail ou de maladie professionnelle peuvent obtenir la reconnaissance et l’indemnisation qu’elles méritent.

Avocat en matière médicale et faute inexcusable de l’employeur

L’avocat spécialisé en arrêt de travail et notion faute inexcusable de l’employeur joue un rôle crucial lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts des victimes de fautes inexcusables commises par des employeurs dans le domaine médical. Ces fautes, lorsqu’elles surviennent, peuvent entraîner des conséquences dramatiques pour les patients. L’avocat en faute inexcusable de l’employeur et code de la sécurité sociale se charge d’analyser les preuves, de rassembler les témoignages et de consulter des experts médicaux pour établir la responsabilité de l’employeur. Grâce à son expertise juridique et médicale, l’avocat assure une représentation efficace et lutte pour obtenir justice et réparation pour les victimes de fautes inexcusables de la part des employeurs dans le domaine de la santé.

Ce que dit la loi et le Code de la sécurité sociale

Article L452-2  du Code de la sécurité sociale

Modifié par LOI n°2012-1404 du 17 décembre 2012 – art. 86 (V)

« Dans le cas mentionné à l’article précédent, la victime ou ses ayants droit reçoivent une majoration des indemnités qui leur sont dues en vertu du présent livre.

Lorsqu’une indemnité en capital a été attribuée à la victime, le montant de la majoration ne peut dépasser le montant de ladite indemnité.

Lorsqu’une rente a été attribuée à la victime, le montant de la majoration est fixé de telle sorte que la rente majorée allouée à la victime ne puisse excéder, soit la fraction du salaire annuel correspondant à la réduction de capacité, soit le montant de ce salaire dans le cas d’incapacité totale.

En cas d’accident suivi de mort, le montant de la majoration est fixé sans que le total des rentes et des majorations servies à l’ensemble des ayants droit puisse dépasser le montant du salaire annuel ; lorsque la rente d’un ayant droit cesse d’être due, le montant de la majoration correspondant à la ou aux dernières rentes servies est ajusté de façon à maintenir le montant global des rentes majorées tel qu’il avait été fixé initialement ; dans le cas où le conjoint, le partenaire d’un pacte civil de solidarité ou le concubin survivant recouvre son droit à la rente en application du troisième alinéa de l’article L. 434-9, la majoration dont il bénéficiait est rétablie à son profit.

Le salaire annuel et la majoration visée au troisième et au quatrième alinéa du présent article sont soumis à la revalorisation prévue pour les rentes par l’article L. 434-17.

La majoration est payée par la caisse, qui en récupère le capital représentatif auprès de l’employeur dans des conditions déterminées par décret. »

Article L452-3-1 du Code de la sécurité sociale

Créé par LOI n° 2012-1404 du 17 décembre 2012 – art. 86 (V)

« Quelles que soient les conditions d’information de l’employeur par la caisse au cours de la procédure d’admission du caractère professionnel de l’accident ou de la maladie, la reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur par une décision de justice passée en force de chose jugée emporte l’obligation pour celui-ci de s’acquitter des sommes dont il est redevable à raison des articles L. 452-1 à L. 452-3. »

23 septembre 2021 – Cour de cassation – Pourvoi n° 20-13.792 sur décision attaquée deuxième chambre civile – Formation restreinte hors RNSM/NA

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