Comment protéger le droit des personnes avec un handicap moteur ?

Disposer d’un avocat sensibilisé à l’handicap est nécessaire en droit médical. Vous allez pourvoir pouvoir bénéficier d’une écoute et de la compréhension de vos besoins. Le grand avantage réside dans le fait qu’il s’agit d’un professionnel expert.

Selon la loi du 11 février 2005 portant sur l’égalité des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées un handicap est constitué par  :

«toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonction physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant».

Malheureusement cette loi n’est pas toujours appliquée.

Votre avocat en droit médical est en mesure de défendre vos droits à cette égalité.

Protéger son droit  handicap moteur grace à votre avocat

Plus spécifiquement, le handicap moteur désigne lui les troubles entraînant une atteinte partielle ou totale de la motricité. C’est notamment le cas des membres inférieurs ou supérieurs.

Ainsi cela comprend les difficultés pour la personne à se déplacer ou encore à effectuer certains gestes.

Le handicap moteur peut avoir diverses sources. Cela peut résulter d’une maladie, d’une malformation congénitale ou encore un traumatisme du à un accident.

Dans d’autres cas, le handicap moteur peut être plus sévère. Il  peut être le fait de lésions de la moelle épinière provoquant une paraplégie des membres inférieurs ou bien une tétraplégie.

Ces lésions sont elles causées par des accidents et touchent environ 30.000 personnes en France.

Également, le handicap moteur peut être le fait de lésions au cours de la période périnatale. C’est souvent lié à une prématurité de l’enfant entraînant une infirmité motrice cérébrale.

La vie au quotidien des personnes en situation de handicap moteur

Le modèle social fourni un cadre pour mobiliser les personnes concernées autour de l’idée qu’elles devraient être actrices de leur vie. Donc il pousse ces personnes vers une meilleure intégration au sein de la société.

C’est en effet avec la loi du 11 février 2005 . Elle a mis en œuvre un grand nombre de décisions permettant d’améliorer la vie au quotidien de ces personnes.

Cette loi à donc mis en place les MDPH et a créé des obligations pour les employeurs. Ce sont celles par exemple d’employer des personnes handicapées. C’est également de respecter le principe d’accessibilité et d’inscription des enfants dans une école ordinaire.

Néanmoins, il apparaît qu’en pratique la mise en œuvre de cette loi s’avère plus complexe.

Les difficultés sont nombreuses pour les personnes en situation de handicap moteur

Les MDPH permettent d’attribuer à ces personnes des ressources financières afin d’aménager leur logement ou leur voiture. Pour autant, il apparaît que les espaces publics sont eux bien souvent dépourvus de tout aménagement.

Et pour cause, les exemples sont nombreux. La présence de trottoirs trop étroits pour accueillir une chaise roulante, un ascenseur trop petit, des portes de magasins non coulissantes. Ou encore des rayons beaucoup trop haut dans les supermarchés. Ils sont autant d’obstacles qui ne peuvent permettre à ces personnes de s’intégrer au mieux au sein de la société.

Il en est de même pour l’inscription des enfants handicapés moteur dans une école ordinaire. En pratique il a été observé qu’une grande partie de ces enfants ne bénéficiaient pas d’un accompagnement adapté au sein de ses écoles.

L’accès à l’école peut être donc une source supplémentaire de difficulté. Avec une impossibilité de pratiquer le sport dans la majeur partie des écoles. Ou encore les difficultés quand à l’accès aux cantines, aux tables et aux tableaux de ces écoles.

Quant aux relations sociales, celles ci peuvent également être compliquées par le regard des autres. Par la différence dans le temps d’action qui sera plus long chez une personne atteinte d’un handicap moteur.

Bien que la loi du 11 février 2005 met en avant des principes protecteurs pour les personnes en situation de handicap moteur. Ceux ci ne trouve pas tous encore aujourd’hui une application effective.

Vous le comprenez bien, protéger le droit des personnes avec un handicap moteur n’est pas aisé, mais pas impossible.