Association de défense des victimes d’attentat : danger. Après le deuil et le recueillement, vient alors le besoin de justice.

Or l’essor de nombreuses association d’aide aux victimes d’attentat a créer une polémique sur l’encadrement associatif de ces indemnisations

De nombreuses associations se sont constituées pour défendre les intérêts des victimes d’actes de terrorisme, leur rôle principal consiste en la clarification de la stratégie de l’Etat et sa politique en matière de lutte et prévention contre le terrorisme.

Certaines associations ont vu le jour suite aux attentats du 13 novembre ou encore après celui de Charlie Hebdo, alors que d’autres existent depuis plusieurs années.

Quelle est la différence ?

Il convient de rester prudent face à tout type d’association qui se pourrait se créer à la suite d’un acte de terrorisme et qui verrait les victimes comme des proies en situation de faiblesse qu’elle tenterait de manipuler, notamment en voulant s’enrichir sur son compte.

Qu’est ce qu’une association de défense des victimes d’attentat ?

 Ce type d’association, pour la plupart association loi 1901, aura pour vocation de défendre les victimes ayant subi un préjudice du fait d’actes terrorisme, ou de soutenir les ayants droit de la victime décédée.

Deux grandes types de missions se dégagent. D’un point de vue interne, entre l’association et la victime, l’accompagnement va se baser sur une volonté d’instaurer une relation de confiance et d’appaiser efficacement leur souffrance en instaurant une réelle relation de confiance. D’un point de vue externe à l’association, cette dernière va se calquer sur la stratégie de défense et de prévention mise en place par les institutions étatiques.

Leur approche sera donc globalement recentrée sur l’humanisme, la solidarité, la compréhension et l’écoute (5) .

Pourquoi n’est-il pas préférable de se faire défendre pas une association ?

Si les avocats préfèrent travailler entre eux plutôt qu’avec des associations c’est parce que l’enjeux est beaucoup trop important pour le confier à une personne étrangère au droit de la santé.

En effet, si la nomenclature Dintilhac établit une base de référence quand au montant indemnitaire à accorder aux victimes d’actes de terrorisme, les institutions ont du mal à appréhender les situations personnelles compte tenu de leur nombre et de leur gravité (2).

Il convient donc de se fier aux professionnels compétents en droit de la santé afin qu’ils puissent établir une défense individuelle, personnalisée dans le but de préparer au mieux la défense des intérêts de la victime et pouvoir obtenir la meilleure réparation possible des préjudices subis.

(5) http://www.afvt.org/

Bibliographie